Je ne sais pas si je suis déjà restée aussi longuement absente. Pas de vos blogs, mais souvent je ne commente pas. Non en fait, très souvent.
Le coming out du dernier article sur l'état actuel de mon couple et de ma famille a brassé beaucoup de choses en moi. Je ne sais toujours pas où j'en suis, pour être franche. J'attends avec impatience les quelques jours de vacances que nous passerons ensemble début juillet, histoire de regarder les choses en face (et peut-être de les trouver belles, je ne renonce pas à cette option, heureusement).
L'Indien se contente visiblement assez bien de la médiocrité ambiante. Lorsqu'une crise se fait jour, que je conclus en disant que nous devons VRAIMENT agir, il me redit inlassablement que "ce n'était que pour une broutille". Je ne suis pas d'accord, pas du tout. Mais comment lui faire comprendre que ce qui est en train de se tramer dans ma tête dépasse largement la broutille?... Menacer de partir ne sert à rien. Il faudrait pour qu'il comprenne que je parte réellement. Ce n'est pas ce que je veux non plus, mais je ne sais plus comment faire passer le message.
Il campe sur ses positions quant à un second enfant. Mais la dernière fois que nous avons "pris un risque" (je m'étouffe devant cette phrase), il a quand même conclu par "on ne sait jamais, un miracle?" (!!!). Et quinze jours après, devant mon test --- (régles arrivées dans la jouréne bien sûr), il a sorti un "voilà un souci de moins". Voilà avec qui je vis. Ce que je ne veux pas vivre.
Forcément, le cercle est vicieux puisque sa position est "on ne peut pas faire un enfant dans la crise que nous traversons" (là il la voit la crise), sans vouloir entendre qu'elle est partie de là, la crise...
Enfin bref. Bref pour tout ça. Encore deux mois avant d'aller voir ailleurs si nous y sommes, si nous y sommes un couple... Malheureusement nous serons rejoints en deuxième partie de vacances par des amis. Très chouettes très sympas, mais j'espère que nous aurons pu avancer avant.
Pour le reste... La vie continue comme une course permanente contre le temps (je m'arrête là sinon je vais encore râler). J'ai d'ailleurs réussi à en remettre une bonne couche en envoyant le dossier de P.M.A.rt dans une entreprise pharmaceutique parisienne qui lançait un appel d'offres (on ne décroise plus siouplé).
Ma fille mon miracle mon Adèle grandit à toute allure.
Nous sommes en train de lui faire passer différents tests allergiques car elle a, en gros, une bronchite depuis octobre (avec de petits arrêts et des diagnostics contradictoires, sinon nous n'aurions pas attendu aussi longtemps).
Elle parle sans cesse. Son vocabulaire grandit de jour en jour. Nous avions commencé à noter les mots en février, mais cela n'est plus possible. Elle parle, quoi. Et chante. Tout le temps.
Elle a fascinée et passionnée par les chiffres (une erreur au centre PMA à mon avis...), ce qui nous vaut de longs arrêts dans les parkings, où elle tient à déchiffrer...toutes les plaques d'immatriculation :-)
Ses dents poussent dans n'importe quel ordre. Elle a plein de (pré)molaires mais pas encore toutes ses incisives, et aucune canine... On s'y fait.
Nous avons des soucis pour trouver une école. La capitale est surpeuplée et les passe-droits ont agi bien avant nous. Il nous reste la solution de la laisser en crèche jusqu'à trois ans et de frapper à toutes les portes d'ici là...Affaire à suivre..
Quoi d'autre?
Là, j'ai une semaine d'arrêt (la faut à des bronchites - aussi- que j'ai laissé traîner et s'infecter) et donc un peu de temps pour être ici. Sinon, je suis comme vous toutes je crois. Je tente de ne pas perdre une miette de mes moments avec la Papoose.
Je vous remercie mille fois pour vos attentions suite à mon billet précédent.
Je ne vous laisserai plus aussi longtemps sans nouvelle!
PS : suis preneuse de tout bon plan breton, du côté de Saint Pol de Léon et/ou de Plestan.
RePS : j'ai quand même bien conscience que sans l'amour que je porte à l'Indien, cet amour-ci n'aurait même pas eu la chance d'exister...